Par Jean-François Loiseau (Président d’Axéréal, coopérative leader sur les marchés du grain)

Depuis 1992, la politique agricole commune (PAC) n’a cessé de modifier l’organisation du marché des céréales, ouvrant toujours plus la porte à l’internationalisation. Aujourd’hui, une étape est franchie et plus que jamais, la commercialisation et la gestion des risques de volatilité du marché sont au centre de toutes les attentions. Une révolution silencieuse est en marche.

Réformes successives de la PAC, hésitations et manque de conviction des pouvoirs publics, saturation de certains marchés européens : avec la libéralisation progressive des marchés des grains par l’Europe, les acteurs économiques, coopératives agricoles principalement, se sont positionnés à l’exportation.

Aujourd’hui, une tonne sur deux est commercialisée à l’international permettant l’accès à plus de débouchés et une contribution de 7 à 8 milliards d’euros dans la balance commerciale française. Ces nouvelles réformes confirment la volonté de l’Europe d’intégrer la globalisation croissante et incontestable du monde.

Face à la stagnation des marchés européens, ces décisions obligent les agriculteurs à développer leur présence vers les nouveaux relais de croissance : bassin méditerranéen, Asie ou Afrique. Or dans le secteur céréalier, le positionnement à l’international est complexe. Avec l’affaiblissement de l’organisation commune des marchés et la baisse significative des aides…

Source : La révolution des céréaliers

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