Avec ce nouvel outil, l’opérateur EVA affiche son ambition de doubler ses volumes de tourteaux dans les deux ans à venir, passant de 150 000 à 300 000 tonnes.

 « La mise en service de Saint-Marin s’est faite le 20 octobre, indique Francis Grimaud, directeur d’EVA, avec la marchandise du premier navire réceptionné, 13 000 tonnes de tourteaux de tournesol. Mais le véritable coup d’envoi, ce sera début janvier, avec la réception d’un panamax et d’un handy déchargeant respectivement 35 000 et 15 000 tonnes de tourteaux de soja ». La pleine capacité de stockage du bâtiment sera alors atteinte le temps que la marchandise soit acheminée vers les destinataires.

« Avec Saint-Marin, nous avons maintenant l’outil qui positionne La Rochelle sur des flux réguliers d’importation de tourteaux de soja et de tournesol en apportant, en plus de la capacité de stockage, des services en termes de traçabilité, de ségrégation, de contrôle qualité et de sécurité alimentaire ».

Au terme de neuf mois de travaux, ce bâtiment a représenté un investissement de 8 millions d’euros. Relié à la bande transporteuse du quai de l’Anse Saint-Marc 1 via un convoyeur capoté, il développe une surface de 8 800 m2 au sol complété par 1 200 m2 de couloir de chargement et affiche 176 mètres de long pour 48 de large avec une hauteur au faîtage de 21 mètres. La réalisation de Saint-Marin confirme et achève les engagements pris par EVA dans le cadre de l’appel à projet pour l’exploitation du terminal de l’anse Saint-Marc 1 dont l’opérateur a été lauréat. Ce dernier réfléchit maintenant, en lien avec son voisin Eqiom, à utiliser le système de collecte des eaux pluviales du bâtiment pour répondre aux besoins en eau du broyeur à clinker.